Le patrimoine culturel se définit comme l’ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine, et qui appartiennent soit à une entité privée (personne, entreprise, association, etc.), soit à une entité publique (commune, département, région, pays, etc.).
Une société riche en culture
À côté du potentiel naturel, la province est caractérisée également par un patrimoine culturel matériel et immatériel (Produits artisanaux, gravures rupestres,…) qui incarne la richesse et l’enracinement du territoire dans l’histoire du Maroc.
Toutefois, si le potentiel dont dispose Assa Zag est considérable pour la mise au point et la commercialisation de produits relevant du tourisme culturel, il est resté jusqu’à maintenant mal connu et à l’état brut, ne faisant l’objet d’une valorisation touristique qu’exceptionnellement, suite à des initiatives séparées sans concertation ni politique de communication, ni canaux de commercialisation de ce patrimoine.
La population de ce territoire est constituée en très grande majorité des Arabes(Sahraouis) et dans une moindre mesure, d’Amazighs. Les Sahraouis se distinguent, par leur langue : le Hassani. D’une manière générale, les sahraouis constituent une population qui, sur un territoire exceptionnel par son patrimoine matériel et immatériel. Elles se distinguent donc des autres populations et de leurs langues.
La formation des enfants de cette société traditionnelle se fait à LEFREG, ils commençaient par l’apprentissage l’alphabet arabe au sein de l’école coranique (Limsiyed) sous la tutelle du Fqih. Aujourd’hui les enfants des nomades vont à l’école la plus proche d’eux.
Le mode d’habillement
Comme toutes les provinces du sud ,la province d’Assa Zag se caractérise par l’habillement spécifiques de leurs femmes et hommes ,les femmes portent la Malhfa alors que les hommes portent la Daraa (tunique large ).
La Malhfa : Tenue vestimentaire composé d’un tissu de 4 mètres de langueur, et d’une largeur ne dépassant pas 1 .5 mètre.
La Darraa : tenue vestimentaire de l’homme, il est très large et souvent en blanc.
Photo -Lmalhfa : tenue vestimentaire de la femme sahraouie (http://sahara-question.com)
Notamment, le mode d’habillement représente une certaine authenticité chez les sahraouis et reflète une histoire très ancienne.
L’Artisanat et le savoir-faire local
Par rapport aux zones du nord, les zones du sud Marocain notamment le sahara est caractérisé par sa pluviométrie très limitée, jusqu’à un passé récent les habitants de la province étaient des nomades .Les populations sont réparties en différentes tribus qui ont en communs des coutumes ancestrales dont beaucoup sont conservées jusqu’à aujourd’hui.
Les pierres fossilisées, transformées, façonnées avec amour et respect, la pierre prend des formes matérialisées par la pensée de l’artisan. De la pierre, matière inerte, naîtront ainsi divers objets utilitaires et décoratifs fontaines, tables, assiettes, tablettes, plats, horloges, cendriers….
La vannerie, de la matière appelée « smar » naîtront ainsi divers objets utilitaires et décoratifs : sacs, nattiers. Un ensemble artisanal, 11 coopératives artisanales (228 coopérants) représente l’activité artisanale d’Assa.
L’artisanat dans la province, à l’instar des autres régions du Sahara, est l’affaire des maalmines (Artisanat qui se transmet au sein d’une même famille) et se concentre plus particulièrement sur :
– Les métaux (essentiellement l’argent, le cuivre, le fer et l’aluminium (voir photos ci-dessous).
-Le bois
-Le traitement des peaux de chèvres et de dromadaires.
Le travail reste traditionnel et se pratique par des outils traditionnels à titre d’exemple le travail du bois, qui représente une activité très prisée au Sahara, grâce à l’importance qu’avaient les objets en bois dans la vie nomade.
Il s’agit d’un outil important de la vie quotidienne des sahraouis. Al Gadha est un exemple de la dextérité du maître artisan et de son savoir faire. Al Gadha consiste en un grand bol en bois utilisé pour servir le lait.
Photo- Assermi
Les peaux sont utilisées pour la fabrication d’objets tels que, par ex., les divans et les semelles en cuir. La laine est utilisée pour le tissage des tapis et, bien que de plus en plus rarement, pour la fabrication des tentes (khayma).
Le travail du cuir est un métier exercé en majorité par les femmes. Il repose, dans une
Une première phase dans la tannerie essentiellement des peaux de chèvres .Pour ce faire elles utilisent un outil pour l’ornementation appelé Alkhatata, un instrument de découpage appelé Alkabda et un autre de broderie appelé Lachfa.